Atelier face-à-face sur le plaidoyer pour les droits des personnes handicapées, novembre 2018, Ouganda
Dans notre précédent bulletin, nous vous avions parlé d'un cours d'apprentissage mixte sur le plaidoyer en faveur des droits des personnes handicapées, créé par la Fondation Liliane.
Katalemwa Cheshire Home, au nom des services de réadaptation en Ouganda, a bien voulu accueillir en novembre 2018 ce cours face-à-face de cinq jours, qui fait partie du cours d'apprentissage mixte.
Après 6 semaines de formation en ligne, cinq organisations partenaires stratégiques du Rwanda, d'Ouganda, du Kenya, d'Éthiopie et du Ghana ont participé à ce cours face-à-face avec 11 représentants plaidoyers, accompagnés de deux facilitateurs de la Fondation Liliane des Pays-Bas (facilitateur d’apprentissage et conseiller lobbying et plaidoyer). Les questions-clés qui ont ressorti de cet atelier étaient les suivantes : le rôle des preuves dans le plaidoyer, l'influence des détenteurs des droits pour mettre en oeuvre les stratégies, l'implication des détenteurs des droits, les capacités d'organisation et comment gérer le pouvoir et l'intérêt des parties prenantes.
Au cours de la semaine, l'ONG Joy for Children a présenté des exposés sur le plaidoyer et les actes en faveur des enfants. Elle a partagé ses initiatives de plaidoyer, ses succès, ses défis et les leçons apprises. Les participants se sont également déplacés sur le terrain et ont visité une OPH, le Syndicat national des femmes handicapées (National Union of Women with Disabilities). Le directeur général a partagé avec l'équipe leurs approches du plaidoyer, l'implication des médias, l'engagement des hommes politiques vis-à vis du personnel technique du ministère et l'implication des personnes handicapées au cours du plaidoyer.
C'était une semaine bien remplie mais convaincante pour les participants. Les OPS ont donc mis au point un plan de travail sur le plaidoyer. Les domaines d'intervention de ces plans étaient les suivants : l'accessibilité des écoles aux enfants handicapés, une meilleure prise de conscience des familles des enfants infirmes moteurs cérébraux et la fourniture de dispositifs pour les enfants handicapés.