L'élan de la mobilisation de ressources institutionnelles

Plusieurs sessions de formation à la mobilisation de ressources ont été organisées ces trois dernières années pour 25 OPS asiatiques et africaines, et quelques OP. Ensuite, un sondage de Survey Monkey a été effectué en janvier 2019 pour mesurer la portée de ces sessions. Veuillez lire ici ces résultats en détail.

Atelier à Ouagadougou

Il faut dire que les chiffres présentés dans cette analyse préliminaire ont été basés sur les quatre sessions de formation en Asie et en Afrique, mais pas en Amérique latine. De plus, les chiffres représentent les montants minimum que nous connaissons ainsi que les montants qui ont été indiqués dans ce sondage. Enfin, tous les questionnaires n'ont pas été complétés à l'heure actuelle, mais on peut d'ores et déjà indiquer certains faits et tendances.

Les chiffres nous permettent de comparer les années 2017 et 2018 concernant les fonds  collectés par le biais des collectes de fonds locale et internationale (CFI) pour 25 OP. Les évaluations montrent qu'un montant de 2 921 652 euros provenait de donateurs institutionnels autres que la Fondation Liliane en 2018. En 2017 ce montant était de 831 450 euros (!). Bien entendu, cet accroissement ne peut pas être attribué uniquement à la formation, mais on peut affirmer que depuis l'existence des ateliers initiaux, les OPS ont un regard positif sur les fonds institutionnels.  Le nombre de propositions soumises ainsi que le nombre de donateurs ciblés a également augmenté ces trois dernières années.

En moyenne, ces OPS ont obtenu 50 000 euros grâce à la CFI en 2018. Les trois meilleurs revenus annuels provenant de la CFI pendant ces années sont les suivants : 1. Cheshire Zimbabwe (1 100 000 euros) ; 2. Cheshire Homes Society de Zambie (508 000 euros) ; et 3. Katalemwa Cheshire Home (350 000 euros).

N'oublions pas de mentionner les bons revenus de la CFR pour Cheshire Disability Services Kenya  (200 000 euros) et pour Cheshire Services Ethiopie (50 000 euros), étant donné qu'ils n'avaient aucun revenu en 2017.

À côté des OPS, les OP au Niger (250 000 euros), au Nigéria (155 000 euros) et au Mali (6 000 euros) ont réussi à rédiger des propositions qui ont engendré des revenus.

Les revenus de la collecte de fonds locale étaient bien moindres et nécessitaient un grand nombre d'apports et d'investissements, mais nos organisations partenaires souhaitent constamment améliorer la manière de se profiler, leur communication, leurs présentations « pitch », les vidéos de promotion et les brochures pour pouvoir mobiliser les sources d'argent sans aucune restriction.

Les trois donateurs principaux les plus populaires parmi les OPS, autres que la Fondation Liliane (à la fois en nombre ciblé et en montant d'argent) étaient les suivants en 2018 : 

  1. Les fonds provenant des ministères des Affaires étrangères de leurs ambassades respectives (y compris les Affaires étrangères des Pays-Bas, le DFID, USAid, AusAid, GIZ, etc.)
  2. La commission européenne
  3. La CBM

L'art de la collecte de fonds : Le message est essentiel

Une fois que toutes les enquêtes seront terminées, nous procéderons à une analyse plus précise de l'évaluation des besoins des OP(S) africaines et asiatiques concernant la collecte de fonds. Nous espérons faire également une étude de référence pour les OPS d'Amérique latine.

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